le collégien de 15 ans passé à tabac à proximité de son établissement est mort

 

le collégien de 15 ans passé à tabac à proximité de son établissement est mort


 

 

 

Il n’a pas survécu à ses blessures. Le collégien de 15 ans roué de coups non loin de son établissement scolaire jeudi à Viry-Chatillon, dans l’Essonne, est décédé ce vendredi en début d’après-midi, annonce le parquet d’Évry-Courcouronnes dans un communiqué. L’adolescent avait été opéré « en urgence » dans la nuit de jeudi à ce vendredi, après avoir été transféré à l’hôpital Necker (Paris) dans la soirée de jeudi avec son pronostic vital engagé. Dans son communiqué, le parquet d’Évry-Courcouronnes indique qu’une « autopsie aura lieu dans les prochaines heures ».

L’enquête, confiée au service de police judiciaire de l’Essonne, porte désormais sur les chefs « d’assassinat et de violences en réunion aux abords d’un établissement scolaire ». « Les investigations se poursuivent pour déterminer les circonstances de ces faits criminels et permettre l’interpellation des auteurs », ajoute le procureur de la République d’Évry-Courcouronnes, Grégoire Dulin dans ce communiqué.

 Passé à tabac à la sortie du collège

Cet adolescent avait été roué de coups par plusieurs personnes ce jeudi à la sortie de son collège de Viry-Chatillon. Les faits ont eu lieu dans le quartier des Coteaux aux alentours de 16h30. L’élève de 3e « sortait du collège » et se dirigeait à pied vers son domicile, selon le maire (Les Centristes) de Viry-Chatillon, Jean-Marie Vilain, interrogé jeudi par Le Parisien. C’est là qu’il a été pris à partie par un groupe de jeunes vêtus de cagoules, d’après des témoins.

 L’adolescent aurait alors été victime d’un lynchage, étant frappé à coups de pied et de poing. Aucune arme ne semble avoir été utilisée lors de cette agression. Les auteurs des faits sont toujours recherchés. « La justice devra passer et être implacable pour châtier les individus qui ont commis cet acte inadmissible et inqualifiable » avait déclaré ce jeudi Jean-Marie Vilain, qui s’était alors rendu sur les lieux du drame, sur Facebook.

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